Arbre des moyens
ADM2.0
Outil de représentation sous forme d'arborescence (mind mapping) des moyens techniques constitutifs d'une invention pour faciliter :
- la comparaison de deux solutions techniques (vérification du risque de contrefaçon),
- la formulation des revendications
- la créativité à partir d'un brevet existant.
L'outil permet le basculement entre trois modes de représentation (arbre, texte, figure)
1. Types d’utilisation de l’outil « ADM 2.0 »
Deux grands types d’utilisations ont été identifiés :
- en partant d’un brevet (brevet de l’entreprise ou brevet d’un tiers)
- en partant d’une solution technique, avec les dessins/schémas existants
1.1. En partant d’un brevet (brevet de l’entreprise ou brevet d’un tiers)
Faciliter la compréhension d’un brevet pour :
- exploiter la veille brevets (analyse et capitalisation)
- éclairer les décisions et les actions concernant un brevet
§ examens par les Offices
§ extensions, abandon…
§ valorisation (interne et/ou externe)
§ projets d’innovation (internes, partenariats de R&D)
§ études de liberté d’exploitation et études concernant des contrefaçons potentielles
§ litiges éventuels
Faire de la créativité brevets : contournement, perfectionnement
1.2. En partant d’une solution technique, avec les dessins/schémas existants
- Formaliser une solution technique avec un ou plusieurs ADM
- Faire de la créativité à partir des ADM générés
- Eventuellement, rédiger des revendications pour un ou plusieurs brevets
2. Modes d’utilisation de l’outil « ADM 2.0 »
Observations sur le contexte d’utilisation de l’outil « ADM 2.0 » :
- Les types d’utilisation listés ci-dessus sont souvent liés entre eux.
- Le travail fait sur un brevet ou une solution technique doit, de préférence, être bien positionné par rapport à d’autres brevets et/ou d’autres solutions techniques
- La performance des actions menées repose sur la qualité des coopérations entre des acteurs variés (spécialistes des brevets et non spécialistes)
- … d’où l’importance du rôle de « langage commun » que permet l’ADM.
Pour que l’outil « ADM 2.0 » exploite à fond le « langage commun » que permet l’ADM, il paraît important :
- de faciliter la correspondance, en permanence, entre trois modes de représentation : « Dessins – Texte (liste de caractéristiques techniques, revendications…) – ADM » ;
- de faciliter le mode comparatif :
o une solution / état de l’art
o préambule d’une revendication / partie caractéristique
o deux brevets entre eux (ou deux solutions entre elles, ou un brevet et une solution)
o …
- De pouvoir raisonner à plusieurs niveaux (du plus général au plus particulier) en faisant des « zooms » sur les ADM.